La santé mentale demeure le « parent pauvre » des politiques de santé publique. Or, c’est un enjeu sanitaire et social majeur dont l’importance s’est imposée avec la crise sanitaire. Nous connaissons tous un proche, touché par une maladie psychique.
Le 22 octobre dernier, la Mutualité française Auvergne-Rhône-Alpes a organisé un petit déjeuner presse sur « la santé mentale en Auvergne-Rhône-Alpes » et également sur les autres sujets d’actualité (positionnement sur le Plfss 2022, la « Grande Sécu » et le dispositif mis en place dans le cadre de la campagne présidentielle).
Monsieur Yves Perrin a été interviewé par le magazine « Ma Santé en Auvergne-Rhône-Alpes », l’occasion de rappeler que la santé mentale est le 1er poste de dépenses par pathologie de l’assurance maladie : 23,4 milliards d’euros en 2018 de dépenses remboursées au titre des maladies psychiatriques et de la consommation de psychotropes, incluant les soins de ville (29 %), les hospitalisations (48 %) et les arrêts de travail (23 %) ; que les personnes les plus touchées sont les publics précaires (migrants, détenus) et les jeunes durant la crise sanitaire et souligne l’importance de la prévention, comme solution pour faire progresser la prise en charge des patients souffrant d’un trouble psychique.