Au moment où le gouvernement va annoncer des décisions sur la prise en charge de la dépendance, la Mutualité Française, qui fédère la quasi-totalité des mutuelles santé, fait entendre sa voix en réaffirmant ses valeurs de solidarité et de justice sociale, dans une campagne de communication qui paraît aujourd’hui dans la presse et sur internet. Pour la Mutualité Française, qui a pris très tôt position pour un droit universel et solidaire, basé sur un socle public, de la prise en charge de la dépendance, cette campagne traduit cet engagement. C’est l’idée qu’elle défend depuis le lancement de la concertation et qu’elle entend promouvoir pour peser dans le débat public.
Pour Etienne Caniard, Président de la Mutualité Française, cette campagne est l’occasion d’affirmer que pour le mouvement mutualiste, la dépendance ne se limite pas aux seuls enjeux financiers. C’est avant tout un vrai « choix de société » et de « solidarité nationale ».
« Nous sommes tous dépendants les uns des autres » . Le ton, axé sur la solidarité intergénérationnelle, des trois volets de cette campagne de communication est donné.
Du 27 juin au 8 juillet, dans la presse quotidienne nationale (Libération , Le Monde et Le Figaro) , régionale (57 titres) et sur internet (lemonde.fr et lefigaro.fr), deux jeunes femmes et un jeune homme interpelleront le grand public sur la manière dont les mutuelles de la Mutualité Française entendent défendre leur vision de la prise en charge de la dépendance :
– « Dépendance, on parle beaucoup d’argent, on pourrait peut-être parler des gens ? ».
– « Dépendance. On naît… on meurt. Entre les deux, on peut s’entraider, non ?
– « Répéter que la dépendance coûte trop cher à la société finira par coûter cher à la société. »
A propos de la Mutualité Française
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 600. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.
Organismes à but non lucratif, ne pratiquant pas la sélection des risques et régis par le code de la Mutualité, les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale.
Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.
La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.
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