Offrir sa présence :
« ADN » de l’aidant
Face au défi de la vulnérabilité, le geste premier, le réflexe le plus humain, est d’offrir sa présence, comme un appui, un lien tenace avec le monde.
L’aidant contraint à la distance physique : quelques pistes pour dépasser la frustration…
À l’extérieur de la frontière, l’épreuve d’un éloignement imposé.
De cette inévitable frustration se dégagent peut-être quelques idées fortes pour la suite de notre relation d’aide.
L’épreuve du confinement
Un défi à la présence
L’aidant coincé à l’intérieur : la saturation de la présence ?
L’aidant et le repli…
« Loin de là ou là de loin ? »
Le confinement a tracé une frontière qui a délimité de manière rigide le « dedans » et un « dehors » plus menaçant que jamais. L’aidant, parfois prisonnier de ce « dedans », a pu faire l’épreuve d’une présence totale, d’une omniprésence, et l’angoisse d’un huis clos…
La période du confinement a mis à rude épreuve la relation d’aide. La distance, en devenant la norme, a bousculé des équilibres déjà fragiles…
Et si on prenait le temps ?
Penser… à soi, à l’autre, à la situation vécue, apparaît indispensable. Mieux comprendre ce qui se joue, identifier et anticiper certains écueils, décrypter les ressorts parfois complexes de la relation d’aide permet de mieux la vivre.
…d’une petite parenthèse philo ?
Quelques chemins, à parcourir librement, à sa guise, pour ouvrir de nouveaux angles.
Assez ?
Aider ?
Pourquoi ?
Donner ?
Je dois…
Sens ?
Être aidant…
Encore ?
Supporter…
Les autres ?
« Ne me laisse pas forcément de temps pour penser… »
Aider, c’est une tâche à plein temps… C’est être constamment dans une forme d’urgence, qui impose d’agir en direction de celui ou de celle qui a besoin de nous, avec tact et efficacité, en anticipant les besoins, en devinant les failles, les zones de vulnérabilité, sans être jamais certain de bien faire, car la communication n’est jamais simple, en raison des déficiences. Cette préoccupation intense laisse peu de temps pour se poser, réfléchir et mettre des mots sur ce que l’on vit.