« Être loin de là…ou là de loin ? » Prendre soin de soi et de son proche …

© Alchiméo

Emmanuel Delessert, propose une parenthèse philosophique interactive autour de la thématique des aidants : le temps pour soi, la présence à l’autre et la relation d’aide notamment en posture de repli liée au confinement.

Pour découvrir l’intégralité capsule vidéo*, cliquez ICI

Vous pouvez également accéder directement aux 4 séquences de cette parenthèse à travers les quatre vidéos ci-dessous.

 

 

Un petit parcours de pensée à destination des aidants. Comprendre, mettre en mot son expérience d'aidant pour mieux la vivre, en anticipant certains écueils majeurs.
La présence : l'ADN de l'aidant Face au défi de la vulnérabilité, le geste premier, le réflexe le plus humain, est d'offrir sa présence, comme un appui, un lien tenace avec le monde.
Le risque de l'omniprésence L'expérience du confinement a perturbé la relation d'aide et contraint les aidants à un surcroît de présence. Le huis clos, saturant la relation, lui fait perdre sa vocation première.
La mise à distance imposée...quelques enseignements possibles. Quelle présence est encore possible lorsqu'une ligne infranchissable m'interdit la proximité la plus essentielle avec la personne aidée ?

Transcription de la capsule vidéo

Offrir sa présence :

« ADN » de l’aidant

Face au défi de la vulnérabilité, le geste premier, le réflexe le plus humain, est d’offrir sa présence, comme un appui, un lien tenace avec le monde.

L’aidant contraint à la distance physique : quelques pistes pour dépasser la frustration…

À l’extérieur de la frontière, l’épreuve d’un éloignement imposé.

De cette inévitable frustration se dégagent peut-être quelques idées fortes pour la suite de notre relation d’aide.

L’épreuve du confinement

Un défi à la présence

L’aidant coincé à l’intérieur : la saturation de la présence ?

L’aidant et le repli…

« Loin de là ou là de loin ? »

Le confinement a tracé une frontière qui a délimité de manière rigide le « dedans » et un « dehors » plus menaçant que jamais. L’aidant, parfois prisonnier de ce « dedans », a pu faire l’épreuve d’une présence totale, d’une omniprésence, et l’angoisse d’un huis clos…

La période du confinement a mis à rude épreuve la relation d’aide. La distance, en devenant la norme, a bousculé des équilibres déjà fragiles…

Et si on prenait le temps ?

Penser… à soi, à l’autre, à la situation vécue, apparaît indispensable. Mieux comprendre ce qui se joue, identifier et anticiper certains écueils, décrypter les ressorts parfois complexes de la relation d’aide permet de mieux la vivre.

…d’une petite parenthèse philo ?

Quelques chemins, à parcourir librement, à sa guise, pour ouvrir de nouveaux angles.

Assez ?

Fatigue

PLUS !

Aider ?

Pourquoi ?

Et moi ?

Donner ?

Je dois…

Sens ?

Faire encore mieux

Être aidant…

Encore ?

Supporter…

Les autres ?

« Ne me laisse pas forcément de temps pour penser… »

Aider, c’est une tâche à plein temps… C’est être constamment dans une forme d’urgence, qui impose d’agir en direction de celui ou de celle qui a besoin de nous, avec tact et efficacité, en anticipant les besoins, en devinant les failles, les zones de vulnérabilité, sans être jamais certain de bien faire, car la communication n’est jamais simple, en raison des déficiences. Cette préoccupation intense laisse peu de temps pour se poser, réfléchir et mettre des mots sur ce que l’on vit.